Le 1er mai, jour férié annuel célébrant les conquêtes des travailleuses, et des travailleurs s’honorent en défilant !

C’est pourquoi, afin de gonfler les effectifs des défilés dans la Marne, nous demandons à tous ceux qui seront disponibles de sacrifier un peu de leur temps libre et de faire l’effort de participer à ce grand rendez-vous syndical annuel, car seuls les travailleurs ont la capacité de changer la société parce que ce sont eux qui produisent toutes les richesses, font tourner les transports, les écoles, les hôpitaux.

Alors manifestons le 1er mai pour exiger de vivre mieux en luttant contre la rapacité patronale, pour l’augmentation des salaires et pour la paix dans le monde.

Vous trouverez en bas de page les liens pour télécharger les tracts des appels aux défilés du 1er mai dans la Marne, lancé par l’Union Départementale et les Unions Locales CGT du 51.

Extrait du journal de l’UL CGT de reims “DEFENSE DES TRAVAILLEURS” d’AVRIL et MAI 2024

1er mai : « Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! » K. Marx

Dès son premier appel en 1890, le 1er mai, a été un rendez-vous de lutte. Il s’agissait pour les ouvriers du monde entier d’affirmer leur
internationalisme, mais aussi de rendre hommage aux quatre militants ouvriers américains pendus, suite aux grandes manifestations pour la journée des huit heures du 4 mai 1886 au Haymarket Square de Chicago.
Aujourd’hui comme hier nous devons être nombreux dans les rues car loin de s’arrêter les attaques contre les travailleurs et les classes populaires se poursuivent. Macron et Attal envisagent de s’attaquer une nouvelles fois aux chômeurs en réduisant leurs allocations. Dans le viseur aussi la prise en charge à 100 % des maladies de longue durée comme le diabète, les cancers ou les problèmes d’insuffisance cardiaque…
À cela, il faut ajouter des réductions de budget dans l’éducation et autres coups de rabot à venir…
Le prétexte avancé est qu’il serait
nécessaire « d’économiser » 10 milliards pour réduire la dette. Les travailleurs ne sont pas responsables de cette dette mais c’est à eux que Macron veut faire payer alors que les profits n’ont jamais été aussi élevés pour les entreprises du CAC avec 153 milliards d’€ dont les 2/3 pour les
actionnaires.
La dette enrichit les capitalistes de la finance qui se gave chaque année un peu plus. Elle agit comme un gigantesque transfert de fonds vers la grande bourgeoisie. Mais pas question de s’en prendre à ces grandes fortunes qui vivent comme des parasites sur l’ensemble de la société.
Il n’est pas non plus question de raboter sur les dépenses militaires. Avec la guerre en Ukraine, puis celle à Gaza auxquelles il faut ajouter tous les conflits dont les actualités, ne parlent pas, tous les pays se réarment.
Derrière les discours sur l’aide aux
ukrainiens, c’est en fait les marchands d’armes comme Dassault, Thalès, Nexans, etc… qui voient leurs profits s’envoler.
Comme l’écrivait, en 1922, Anatole France :

« On croit mourir pour la patrie ; on meurt pour les industriels »
Dès son origine, la CGT a considéré la guerre comme le produit du système capitaliste et des affrontements entre bourgeoisies rivales. En 1908, lors du congrès tenu à Marseille elle déclarait voyant venir la première guerre mondiale : « Considérant que les frontières géographiques sont modifiables au gré des possédants, les travailleurs ne reconnaissent que les frontières économiques, séparant les deux classes ennemies, la classe ouvrière et la classe capitaliste.
Le Congrès rappelle la formule de l’Internationale. Les Travailleurs n’ont pas de Patrie ! qu’en conséquence toute guerre
n’est qu’un attentat contre la classe ouvrière. »
Aujourd’hui Macron ne cesse de parler
« d’économie de guerre ». Il se dit prêt à envoyer des soldats en Ukraine. Lui et ses proches n’ont que le mot réarmement à la bouche, un jour pour parler de « réarmement démographique », un autre de « réarmement militaire » sans parler de « réarmement de la culture » comme Rachida Dati vient de le faire récemment.
Face à la guerre que les dirigeants politiques et économiques préparent, notre camp doit retrouver sa conscience de classe et internationaliste. Pour en finir avec un système capitaliste pourrissant, pas d’autre choix que d’exproprier industriels, financiers et autres magnats de la Bourse, ces Vincent Bolloré, Bernard Arnault et autre Carlos Tavares qui se gavent sur notre dos et précipitent la planète dans le gouffre.
Seuls les travailleurs ont la capacité de changer la société car ce sont eux qui produisent toutes les richesses, font tourner les transports, les écoles, les hôpitaux. Alors manifestons le 1er mai comme ceux de notre camp qui dans d’autres pays seront nombreux à défiler derrière le drapeau rouge.

Thomas ROSE UL CGT Reims