Une centaine de militants, d’adhérents et sympathisants CGT ont défilé en ce mercredi 1er mai à Épernay. © CGT Champagne TV
Ce mercredi 1er mai à Epernay, une centaine de militants, d’adhérents et sympathisants CGT se sont parés de leur tenue de manifestant pour marquer leur attachement, à cet emblématique jour férié.
Dans son discours, David Chenal, secrétaire général de l’union locale CGT d’Épernay lançait aux participants réunis place Carnot : « le 1er mai, c’est bien plus qu’un jour férié, c’est le symbole de la lutte pour la justice sociale et la dignité au travail ».
Il a rappelé que cette journée internationale est fériée depuis 1948 et a insisté sur les efforts demandés par le gouvernement aux Français : « rouler moins, manger moins, chauffer moins, gaspiller moins, alors que pendant ce temps-là, le capital flambe, gaspille, pille sans complexe ».
David Chenal a conclu son discours en martelant « les luttes se gagnent par le rapport de force » et que « seuls les combats qui ne sont pas menés sont perdus d’avance », puis le cortège s’est élancé en direction du centre-ville. Sur leur parcours, ils ont déposé 4 gerbes pour saluer la mémoire de tous ceux qui ont été assassinés pour avoir résisté à l’occupant Nazie pendant la seconde guerre mondiale, dont une devant le monument aux morts qui se trouve devant la mairie et dont les portes étaient bien ouvertes cette fois-ci, contrairement à l’an dernier. Le défilé a ensuite repris son parcours en direction de la place de la Carnot.
David, loin de s’avouer vaincu, espère que les salariés vont se remobiliser afin de tout mettre en œuvre pour que la situation économique et sociale change dans ce pays. Il rappelle les importantes revendications à porter concernant l’inflation, les réformes en lien avec les 14 mesures proposées par le rapport parlementaire du 15 février 2024 sur la simplification administrative des entreprises qui va de nouveau remettre en cause le droit du travail, notamment par la mesure sur le relèvement des seuils des effectifs pour la mise en place des CSE, ainsi que le projet de démantèlement de notre modèle social mis en place par le Conseil national de la Résistance au sortie de la guerre 39-45, évoqué récemment par le Bruno Lemaire pour redresser les finances de la France.