L’UNION EPERNAY & REIMS
EPERNAY : l’appel à la mobilisation nationale lancée par une intersyndicale pour réclamer une augmentation des salaires, a été entendu dans la capitale du champagne.
Ce jeudi, un peu partout en France, des manifestations étaient organisées à l’appel de divers syndicats, CGT, FO, FSU et Solidaires en tête, pour réclamer « l’augmentation des salaires, des retraites, des allocations… » . Épernay était de la partie, avec un cortège d’environ 400 personnes, salariées du public et du privé, retraités, avec en tête, ceux du champagne et de la Maison Burtin.
À la veille de la deuxième réunion paritaire sur la revalorisation des salaires de la branche, « il est important d’être nombreux aujourd’hui, pour peser demain » , résumait José Blanco, secrétaire général de l’intersyndicale CGT champagne.
Plus généralement, ceux qui ont participé à la manifestation réclamaient une revalorisation du « pouvoir d’achat » pour faire face au « poids des dépenses qui explosent » avec « les prix des produits de première nécessité qui flambent, l’alimentation, l’énergie, les carburants… » , énumérait David Chenal, le secrétaire général de l’union locale CGT Épernay.
D’autres évoquaient « des salaires gelés depuis 10 ans, les emplois précaires, le manque de personnel dans l’enseignement ». « Macron a promis de revaloriser les salaires des emplois de la deuxième ligne, caissières, conducteurs, aides à domiciles… ça n’a pas été fait. » « Nous sommes là aussi en solidarité avec les soignants, dont le sort est ignoble. »
REIMS : Salariés du privé ou agents de la fonction publique manifestaient, hier, pour dénoncer des rémunérations au rabais qui ne leur permettent pas de travailler dans des conditions décentes.
Les enseignants n’étaient pas seuls, cette fois, à défiler dans la rue. Quinze jours après la grosse colère de l’Éducation nationale, c’est tout un ensemble de professions qui s’est retrouvé, ce jeudi, pour réclamer une hausse des salaires. Privé et public étaient réunis, partageant les mêmes slogans et battant le pavé du boulevard de la Paix à la place d’Erlon. Et en tête d’un cortège rassemblant 500 à 600 manifestants : Jérôme Briot, porte-parole CGT-Solidaires Citura.
On en a marre des effets d’annonce, on ne veut pas être payés au Smic
Jérôme Briot, CGT-Solidaires Citura
LES PRIMES, ÇA NE SUFFIT PAS
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